Qui sommes nous
Avec une cinquantaine de licenciés sur le club, les cours sont équitablement répartis sur la semaine et les niveaux variés.
Nous adressons nos remerciements au CSLGMA qui nous a permis de démarrer la section en 2007.
L'enseignement
Sous la direction de Guy PEREZ, 3ème Dan, avec le soutien de :
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Jean-Claude Krzyżaniak, 5ème Dan d'Aïkibudo et 6ème Dan de GyokuShinryu Aïkido,
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Christophe Dang, 5ème Dan


Un peu d'histoire
En 1898, maître Takeda Sokaku formalisa tout l’héritage martial qu’il avait reçu sous le nom de daïto ryu aïki jujutsu. De 1920 à 1931, il transmit ses connaissances à maître Ueshiba qui, après les avoir faites évoluer, les transmit à son tour à des élèves qui allaient devenir des maîtres prestigieux, dont Mochizuki Minoru, 10e dan, qui fonda l’école Aïkido Yoseikan. C’est auprès de celui-ci qu’Alain Floquet reçoit l’enseignement de l’Aïkido Yoseikan. Il se rapproche ensuite de l’héritier du daïto ryu aïki jujutsu, Takeda Tokimuné, fils du grand maître Takeda Sokaku, et intègre dans sa pratique les techniques originelles du daïto ryu aïki jujutsu, ainsi que celles de l’école d’arme du katori shintôryu de maître Sugino, 10e dan. Au début des années 1980, maître Floquet décide avec l’accord de Mochizuki Minoru de nommer sa discipline aïkibudo. Depuis 1983, l’aïkibudo est une co-discipline de la Fédération française d’aïkido, aïkibudo et affinitaire. (FFAAA), et est présente dans plus de 14 pays. L’aïkibudo est un art martial complet qui regroupe des techniques à mains nues et des techniques d’armes (armes des samouraï, sabre, bo naginata, école katori shinto ryu). La partie manuellecomporte les frappes, les clés articulaires, les immobilisations par étranglements ou contraintes articulaires, les projections, les contrôles au sol et les moyens d’amenée (déplacer quelqu’un par le biais d’un contrôle articulaire).

Le but de l'enseignement
L’aïkibudo est d’obtenir de la part du pratiquant un contrôle efficace du partenaire par la maîtrise de ces fondamentaux. L’entraînement vise à les rendre indissociables les uns des autres et quasi simultanés dans l’action grâce au contrôle permanent du partenaire. C’est, à mon avis, dans la recherche de cette forme de perfection que réside l’art. Ces fondamentaux constituent le fond de cet art martial qui se veut pragmatique. L’aïkibudo s’étudie dans un premier temps de façon académique, afin de bien maîtriser ses bases que l’on applique dans un second temps dans les randories. Ensuite, on peut aborder l’aïkibudo dans toutes ses composantes : art martial, sportives, self défense… Ces étapes permettent aux pratiquants de s’ouvrir, d’acquérir de l’aisance, et assurent une plus grande réactivité face aux différentes situations.

Comment concevez-vous l’enseignement de l’aïkibudo ?
Je pense que maître Floquet ne s’est pas contenté de synthétiser avec talent tous les enseignements qu’il a reçus auprès de maîtres prestigieux. Son apport personnel a consisté à saisir l’essence même de ces différentes disciplines, les notions fondamentales qui leur sont communes et permettent de les qualifier d’arts. Cette compréhension intime, il l’a concrétisée en enracinant ces fondamentaux dans la pratique de l’aïkibudo tout en faisant évoluer les techniques vers des formes moins destructrices (plus éducatives) qui répondent aux besoins de notre époque. Il a ainsi élaboré un art martial qui permet au pratiquant d’apporter une réponse cohérente et efficace dans toutes les situations. Imprégné de ces préceptes, j’essaie de délivrer dans mon club de Maisons-Alfort un enseignement résolument dirigé vers l’apprentissage de ces fondamentaux que l’on peut résumer en quatre points :
1 « L’entrée » (ou taï sabaki) :
La garde et la distance doivent être adaptées à l’adversaire. Les déplacements et le « timing » (ma-aï) doivent être travaillés pour permettre un placement optimal en fonction de l’attaque, du gabarit et du style de l’attaquant.
2 « Le déséquilibre » :
L’entrée efficiente doit permettre d’imprimer à l’adversaire un déséquilibre que l’on pourra ensuite exploiter.
3 « La mise en mouvement du partenaire » :
Le déséquilibre doit être prolongé par la mise en mouvement du partenaire afin que la force physique intervienne aussi peu que possible. Partant du principe que l’on trouve toujours plus fort que soi, le facteur « force physique » doit être réduit au minimum. Ce qui permet une pratique pour tous.
4 « L’application d’une technique » :
Dans le mouvement provoqué et dirigé, on inscrit une technique ou un atémi.